A ce titre, il favorise les sciences et la connaissance, encourage l’esprit critique, appuie l’éducation, stimule le travail et l’entreprise, apprécie le pluralisme religieux et encourage le dialogue interconvictionnel ainsi que l’engagement social des individus.
Ce mouvement prône ainsi des valeurs universelles telles que la non-violence, l’altruisme, la fraternité en humanité, la laïcité, la démocratie, la primauté du droit, les droits de l’homme ou l’égalité femme-homme.
C’est en vertu de sa recherche de cohésion sociale et de fraternité en humanité que l’expression de la religiosité ne se manifeste généralement pas de manière explicite dans ses activités, souvent profanes et destinées à tous sans distinctions de convictions. Il n’est donc nullement question de dissimulation (qui est par ailleurs une pratique formellement prohibée par sa philosophie) mais bien de discrétion et de réserve.
Comme de nombreux mouvements sociaux, Hizmet inclut des entités et des organisations formalisées, et repose aussi en grande partie sur des réseaux informels.
L’interprétation que le Hizmet a de la religion en général et de l’Islam en particulier est influencée et éclairée par les enseignements et pensées de Fethullah Gülen. Ses enseignements clés sont basés sur l’amour et la compassion, l’acceptation empathique de l’autre, l’adhésion totale à la pluralité convictionnelle, l’action positive et la pensée positive, le juste milieu dans toute action, ainsi que le rejet de l’instrumentalisation de la religion en idéologie politique. En conséquence, tout enseignement sur l’Islam est principalement basé sur cette approche. Les points d’influence secondaires incluent principalement Mevlana Djalaleddin Rumî, Yunus Emre, Said Nursi, Imam-i Gazali ou Abu Hanifa. Les contributions de personnalités non musulmanes sont également mises à profit, notamment pour une meilleure compréhension de la fraternité en humanité.